La Stibnite : Un Minéral Antimonifère aux Nombreuses Applications

La Stibine est aussi nommée «antimoine». Sa dénomination viendrait pour certains de sa composition chimique et pour d’autres du moine Basilius Valentinus. Le nom latin de l’antimoine est «Stibium».

De nombreuses légendes et croyances existent autour de la Stibine. La première mention de cette pierre est faite par Pline l’Ancien en 77. A Rome, en Mésopotamie, en Egypte, la Stibine a fait l’objet de nombreux usages autant en artisanat, qu’en cosmétique ou encore en soin. Par exemple, les égyptiens l’utilisaient pour leur maquillage, en fard à paupière, ainsi que pour recouvrir leurs récipients d’eau.

Sans nul doute toutefois, c’est au sujet des alchimistes que cette pierre a fait couler beaucoup d’encre. Au XVIIIème siècle les alchimistes ont en effet mené beaucoup de recherches et l’ont intégré à leurs travaux autour des métaux et notamment dans le cadre de la recherche de transmutation de certains métaux en or. D’autres dénominations sont en lien avec ce travail des alchimistes comme «matières des sages» ou «loup gris des philosophes».

On trouve de la Stibine en France, en Roumanie, au Japon, En Afrique du Sud, en Italie ou encore en Allemagne.

En lithothérapie

La Stibine est utilisée en protection : en effet, la Stibine a la réputation de protéger l’aura des forces occultes (utilisée parfois lors de séances de magie, spiritisme, exorcisme...). Elle est une pierre de protections contre les énergies négatives.

La toxicité de l'antimoine (à une certaine dose) fait qu’il est préférable de se laver les mains après usage de la Stibine.